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07 mai 2007

ZAPATERO "PORTE-POISSE" DE SEGOLENE ROYAL ?

ELECTIONS PRESIDENTIELLES FRANCAISES 2007 [source El Pais] :
Après la défaite au second tour de l'éléction à la présidence de la République Française de celle qu'on avait parfois surnommé "la Zapatera" en référence au président socialiste du gouvernement espagnol José Luis Rodríguez Zapatero, ce dernier a cependant adressé ses "plus sincères félicitations" au candidat victorieux, le conservateur Nicolas Sarkozy.
Selon le journal espagnol EL PAÍS, reprenant lui-même des sources gouvernementales espagnoles, le leader des socialistes, qui avait naturellement apporté son soutien à la candidate Ségolène Royale, a souligné que Nicolas Sarkozy, représentant selon lui une "droite ouverte et moderne", avait su "mettre en marche le désir de changement d'un pays appelé à récupérer la confiance en lui et continuer à former partie de la locomotive européenne du XXIème siècle". Il a également rappelé sa collaboration dans la lutte contre l'organisation terroriste ETA en tant que ministre de l'Intérieur sous la présidence de Chirac.
Pour la petite histoire, d'aucuns n'avaient pas manqué d'alerter que le soutien de Zapatero à Royal était de très mauvaise augure pour cette dernière. En effet, plusieurs personnalités auxquelles il avait antérieurement apporté son soutien (Schröder en Allemagne, ou Kerry aux Etats-Unis pour ne citer qu'eux), avaient par la suite subi des revers similaires, ce qui lui avait valu le qualificatif de "porte-poisse" (en espagnol : gafe)...

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publié par EnEspagne.com à 3:02 PM
ZAPATERO "PORTE-POISSE" DE SEGOLENE ROYAL ?
   

21 septembre 2006

LES FANTOMES DES ATTENTATS DU 11 MARS

REVUE DE PRESSE ESPAGNOLE [par Mathieu de Taillac] :
Trente mois après la mort de 191 personnes lors des attentats de Madrid, l’enquête judiciaire et les conjectures médiatiques sont encore l’objet d’un âpre débat entre gouvernement et opposition, mais aussi entre les deux premiers journaux et les deux premières radios espagnols.

Imaginez Le Monde expliquer en première page pourquoi les journalistes du Figaro sont des menteurs de la pire espèce. Imaginez l’UMP accuser le PS de cacher aux citoyens la vérité sur l’attentat terroriste le plus meurtrier de l’histoire du pays, deux ans et demi après les faits… C’est à peu près ce qui se passe juste au-delà des Pyrénées. Trente mois après la mort de 191 personnes lors des attentats de Madrid, l’enquête judiciaire et les conjectures médiatiques sont encore l’objet d’un âpre débat entre gouvernement et opposition, mais aussi entre les deux premiers journaux et les deux premières radios espagnols.
Il y a d’un côté la thèse officielle : les attentats du 11 mars 2004 ont été commis par un groupe de terroristes islamistes liés au réseau international Al Qaida, ceux-là même qui se sont suicidés en faisant exploser leur appartement quelques semaines après, le 3 avril 2004. Les terroristes ont utilisé un explosif acheté en Espagne, à un ex mineur des Asturies (nord-ouest), José Emilio Suárez Trashorras. Al Qaida a sans doute été motivée par l’implication de l’Espagne dans la guerre en Irak –décidée par le gouvernement du du conservateur Parti Populaire (PP) contre l’avis majoritaire des Espagnols- pour choisir Madrid comme cible.
De l’autre côté il y a des hypothèses qui s’appuient essentiellement sur le témoignage de Trashorras, aujourd’hui en prison pour complicité de terrorisme, et qui tentent d’impliquer l’organisation terroriste basque ETA –montrée du doigt par le gouvernement PP et par à peu tout le monde dans les premiers moments qui ont suivi les attentats-. Ces arguments qui flirtent avec les théories de la conspiration sont relayés principalement par deux médias proche de la droite –qui a perdu par surprise les élections du 14 mars 2004-, le quotidien El Mundo, habitué aux titres sensationnalistes, et la radio COPE, propriété de la Conférence épiscopale espagnole. Une partie du PP s’appuie sur les pistes d’El Mundo pour accuser le Gouvernement socialiste de ne pas dire toute la vérité sur le 11 mars.
Ce mercredi 13 septembre 2006, le premier quotidien espagnol, El País, s’en est pris directement et en première page à son concurrent direct, El Mundo (numéro deux de la presse espagnole, à quelques centaines de milliers de lecteurs d’El País, mais en croissance). El País, proche du gouvernement socialiste, cite la source principale d’El Mundo, Trashorras, qui aurait déclaré par téléphone à ses parents, depuis sa cellule : « Tant qu’El Mundo me paie, je suis prêt à leur raconter la guerre civile ». El País consacrait ensuite deux pages intérieures et son premier éditorial à démontrer que les théories d’El Mundo étaient sans fondement, et que ce journal pratiquait un journalisme sensationnaliste et peu rigoureux. Il est à noter que le quotidien ABC, doyen conservateur et catholique de la presse espagnole, a relayé les informations d’El País et condamné lui aussi les « dérives » d’El Mundo.
L’affrontement n’en reste pas là, mais est transféré des tribunes médiatiques aux tribuns politiques. Le même jour au Parlement, le PP accuse le gouvernement de « fausser et d’oublier » des éléments des attentats, le ministre de l’Intérieur lui répond qu’il est « immoral » d’apporter au Congrès des Députés de telles « théories de la conspiration ». Le lendemain, El País dénonce « l’addition d’énormités » du PP, et El Mundo juge que le gouvernement n’a pas répondu aux questions. ABC se lamente du sort des « intérêts de la droite » : « Une droite qui base son opposition au [parti socialiste] PSOE sur le 11 mars est vouée à l’échec, non seulement électoral mais aussi idéologique ».
Les jours suivants, les deux protagonistes médiatiques continuent leur affrontement. Pedro José Ramirez, le directeur d’El Mundo, multiplie les interventions et arrache une confession à l’un des auteurs de l’article d’El País : finalement, on ne peut pas vraiment savoir si Trashorras a été payé par El Mundo. De son côté, El País fournit de nombreux témoignages des autorités policières en place à l’époque du gouvernement du PP, qui écartent la piste défendue par El Mundo d’une implication de l’ETA. À l’étranger, The Guardian et La Reppublica cherchent à comprendre...

Régulièrement, Mathieu de Taillac, journaliste français à madrid, livre en exclusivité pour le Blog de EnEspagne.com une chronique de l'actualité espagnole.

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publié par EnEspagne.com à 1:49 AM
LES FANTOMES DES ATTENTATS DU 11 MARS
   

18 juillet 2006

LA MITRE, LE BERET ET LA CASQUETTE

REVUE DE PRESSE ESPAGNOLE [par Mathieu de Taillac] :
Triple revue de presse cette semaine, avec trois évènements que la presse espagnole a largement commentés : la venue du Pape à Valence, les derniers rebondissements du processus de paix au pays basque, et la grève des pilotes de la compagnie Ibéria.

La visite à Valence de Joseph Alois Ratzinger –plus connu sous le nom de Benoît XVI–, venu célébrer samedi et dimanche la Cinquième rencontre mondiale des familles, a donné lieu a d’abondants commentaires en Espagne, pays qui a étonné l’Europe en ouvrant le mariage aux homosexuels il y a un peu plus d’un an. Ce qui retient le plus l’œil français empreint de laïcisme républicain, c’est de constater que la presse se surprend que non, le Pape n’a pas critiqué le Gouvernement.
Rappelons que l’État espagnol est officiellement aconfessionnel, mais que sa Constitution de 1978 spécifie que les pouvoirs publics doivent prendre en compte « les croyances de la société » et établir une « collaboration avec l’Église catholique ».
Selon la ligne éditoriale des publications –du progressiste El País au conservateur et catholique ABC, en passant par le plus mesuré quotidien catalan La Vanguardia-, les quotidiens applaudissent « le ton conciliant et diplomatique » du Pape (El País), « l’attitude exemplaire de Benoît XVI » (La Vanguardia) ou au contraire déplorent l’absence du Président Zapatero a la messe ainsi que « L’offensive laïciste » du gouvernement (ABC)… Mais tous soulignent la cordialité du Pape, qui, contrairement aux évêques espagnols, a décidé de s’adresser aux familles mais de se garder d’entrer directement dans la mêlée partisanne.

Côté politique, les derniers épisodes du dialogue avec l’ETA basque ont encore accentué l’affrontement entre deux blocs : d’un côté le gouvernement et tous les partis moins un, de l’autre le Partido Popular (PP), de droite, seul contre tous. L’objet du conflit était la publication par le journal Gara, canal habituel de diffusion des arguments de l’ETA, d’informations sur de présumées conditions politiques passées entre le Gouvernement et l’ETA. Le Gouvernement et la vitrine politique de l’ETA, Batasuna, ont démenti, mais le PP refuse de les croire et affirme que « Zapatero ment ». L’ensemble des groupes parlementaires, à l’exception du PP, renouvelle sa confiance au gouvernement dans le processus de dialogue et recommande « silence et discrétion ».

Le dernier couvre-chef en vue cette semaine, c’est la casquette des pilotes d’Iberia, dont la grève de quatre jours et les centaines de vols annulés ont suscité les critiques quasi unanimes. Il existe en Espagne une culture de négociation syndicale et les restrictions au droit de grève sous forme de services minimums sont admises par l’ensemble de la société. El País, de centre gauche, a de durs mots contre les pilotes : « La convocation de la grève n’avait aucun sens. Les seuls résultats ont été de semer le chaos dans les aéroports et de nuire aux passagers. De nombreux travailleurs en ont assez d’un syndicat qui fait preuve d’un comportement souvent capricieux et toujours nuisible pour tous ».


Régulièrement, Mathieu de Taillac, journaliste français à madrid, livre en exclusivité pour le Blog de EnEspagne.com une chronique de l'actualité espagnole.
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publié par EnEspagne.com à 12:54 AM
LA MITRE, LE BERET ET LA CASQUETTE
   

03 juillet 2006

ETA : LE DIALOGUE SANS L'UNITE

REVUE DE PRESSE ESPAGNOLE [par Mathieu de Taillac] :
Les réactions de la presse espagnole après l'annonce officielle de l'ouverture du dialogue avec l'organisation séparatiste basque espagnole le jeudi 29 juin 2006

Le président du Gouvernement espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, a annoncé jeudi matin l’ouverture d’un dialogue avec le groupe terroriste ETA. Cette annonce faite lors d'une conférence de presse dans un couloir du Parlement est l’une des étapes de ce qu’on appelle en Espagne le processus de paix, commencé le 22 mars dernier avec l’annonce d’un « cessez-le-feu permanent » de l’ETA, et qui doit aboutir à la disparition du mouvement armé.
Le Partido Popular (PP, principal parti de l’opposition) a attaqué durement la décision de Zapatero, et la presse conservatrice a aussi formulé des objections. L’ETA, qui a causé plus de 800 morts depuis son premier attentat mortel en 1968, réclame l’indépendance d’un Pays basque entendu au sens large, qui comprend la région autonome Euskadi, sa voisine la Navarre, et le pays basque français ou Iparralde, qui est une partie du département des Pyrénées-Atlantiques.
Il s’agit de la troisième fois qu’un gouvernement espagnol entame des conversations avec l’ETA, après les échecs du gouvernement socialiste de Felipe González en 1988, et du gouvernement conservateur de José María Aznar (Partido Popular, PP) en 1999. À chaque occasion, l’équipe au pouvoir avait reçu l’aval de l’ensemble des partis. Pas cette fois.
El Mundo, qui depuis l’arrivée de Zapatero au pouvoir en 2004 est l’un des plus féroces critiques des socialistes, parle de « concession faite à la bande » de la part d’un gouvernement qui « joue avec le feu ». Son principal reproche porte sur les déclarations de Zapatero sur « les décisions que les basques adopteront librement ». La droite y voit une reconnaissance implicite du droit à l’autodétermination (un référendum sur l’indépendance), exigé par l’ETA.
Le quotidien conservateur ABC y voit aussi « un aspect politique du dialogue avec l’ETA, souhaité par les terroristes ». La phrase entière du président était : « Le gouvernement respectera les décisions des citoyens basques qui seront prises librement, dans le respect des normes et des procédés légaux, des méthodes démocratiques, des droits et des libertés des citoyens et en l’absence totale de tout type de violence et de contrainte ». Zapatero a affirmé a plusieurs reprises que l’autodétermination n’était pas un concept valide en Espagne, et que la Constitution en vigueur était le plafond des revendications nationalistes.
Du côté des soutiens, on trouve le madrilène El País et le barcelonais El Periódico de Catalunya, tous deux proches du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) de Zapatero. La seule chose qu’El País trouve à redire, c’est que l’annonce de Zapatero n’ait pas été faite devant les députés. Quant à El Periódico, il opte pour une première page façon fin de guerre mondiale, et titre en énorme « La paix est le chemin », en empruntant sa sagesse à Gandhi.
Du côté des premiers intéressés, le modéré El Correo, au pays basque, considère que le gouvernement « respecte son devoir en explorant les possibilités réelles qu’offre le cessez le feu de l’ETA pour en finir avec la plaie du terrorisme ».
Prochaine étape annoncée : la consultation, en septembre prochain, de l’ensemble des groupes parlementaires par le ministre de l’Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, pour les informer de l’évolution du processus de paix.


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publié par EnEspagne.com à 9:48 PM
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